[8] Conformément au « waw » du texte coranique, nous avons employé la conjonction « et » avec sa valeur adversative, au sens de « mais » : وما هم بمؤمنين
[9] La répétition du mot « maladie », qui qualifie le mal qui ronge les cœurs des hypocrites, est fidèle au redoublement lexical qui caractérise le verset.
[10] Le verbe قال, dont la redondance est naturelle en arabe, a une valeur générique qui exprime, suivant chaque contexte, d’autres variétés spécifiques : « répondre », « répliquer », « préciser », « rétorquer », « ajouter », etc. La langue française doit tenir compte de cette variété en évitant, de temps en temps, cette répétition du même verbe « dire ». En effet, si cette reprise est parfaitement tolérée en arabe, elle peut devenir insoutenable en français.
[11] L’expression arabe وما يشعرون et ولا يشعرون se traduit plus fidèlement parfois par « ils ne le sentent pas » que par « ils ne s’en rendent pas compte ». En outre, la terminaison de la formule répétée en refrain en queue des versets 12, 13 et 14 par l’adverbe « pas » sied mieux, semble-t-il, au rythme assonancé.
[12] Le dictionnaire arabe Lisân Al-Arab donne comme sens principal de سفيه : « ignorant ». Outre le sens fortement péjoratif de « ignare », qualificatif dont ont été indûment traités les Çahâba (Compagnons du Prophète), le choix de cette traduction favorise l’assonance (la rime) avec « croire ».