[16] Un Guide: un Prophète ou une révélation.
[17] Ce que j’ai fait descendre: le Coran. Ce qui était déjà avec vous: la Thora et l’Evangile. Un vil prix: un profit terrestre.
[18] Acquittez la Zakāt (voir aussi v. 3 et 110): les termes mêmes de ces versets montrent qu’il existe une Zakāt, distincte de l’aumône en charité, faite «bénévolement». La Zakāt est prélevée par les gouvernements islamiques, à des époques fixes, dans des proportions prédéterminées, et avec des sanctions contre l’infraction. Le taux diffère selon les objets imposables: épargnes, récoltes, mines, troupeaux de bestiaux, etc.... L’Islam coordonne le temporel et le spirituel dans un plus grand ensemble, et exige que toutes les actions de l’homme soient marquées par la foi en Allah et conformes à Ses commandements. C’est ainsi que payer la Zakāt est un acte d’adoration d’Allah par le moyen des biens, tout comme la Ṣalāt est «adoration par corps et esprit». Rappelons que la Zakāt sur les épargnes, quoique obligatoire, a quelquefois été laissée à la discrétion du croyant, en ce sens qu’il pouvait la payer directement aux bénéficiaires désignés par le Coran (S. 9, v. 60), sans l’intermédiaire du gouvernement. Le Coran emploie aussi les mots Ṣadaqāt (S. 9, v. 29 & 60) et Haqq (S. 6, v. 141), qui s’appliquent à la Zakāt. A l’opposé, le mot «ZAKAT» s’applique exclusivement à la «ZAKAT» imposée.
[19] Le mot arabe «al-Birr» (la bonté pieuse): est un mot qui englobe la saine foi et toutes les bonnes œuvres (S. 2, v. 177). Alors que vous récitez le livre: la Thora. Le reproche qui est fait ici aux Juifs c’est de ne pas croire en la Thora et de ne pas s’y conformer car dans la Thora est mentionnée la venue du Prophète Muḥammad (صلى الله عليه وسلم).