[237] Entendons : aux héritiers de sexe masculin, hommes et enfants.
[238] Avant l’islam, seuls les hommes avaient droit à l’héritage au détriment des femmes. Ce verset annule donc cette pratique, et ce, près de treize siècles avant que la femme n’ait droit à l’héritage en France et dans la plupart des pays se disant civilisés et soucieux des droits de la femme.
[239] Parmi ceux qui n’ont pas droit à l’héritage.
[240] Avant l’islam, tout l’héritage revenait aux fils, les filles étant exclues du partage. Allah ordonne donc que la fille soit l’égale du fils quant au droit à l’héritage. Néanmoins, le lot revenant à chaque enfant diffère selon le sexe, le garçon recevant une part deux fois plus grande. En effet, contrairement à la femme, l’homme supporte certaines charges familiales (Tafsîr ibn Kathîr).
[241] Le reste revenant au père.
[242] Le reste de l’héritage, selon la majorité des jurisconsultes, étant attribué au père, tandis que les frères et sœurs ne reçoivent rien.
[243] Ne privilégiez donc ni les uns ni les autres dans le partage de l’héritage.