[23] La notion de al-hudâ dénote plus que la bonne voie ou la bonne orientation. Allah oriente qui Il veut vers le chemin de la droiture. Al-hudâ et ses dérivés supposent une orientation inspirée par Allah vers le bien et vers la foi.
[24] Cette formule coranique, répétée en divers endroits, لا خوف عليهم ولاهم يحزنون sera toujours traduite de la même façon. Le lecteur trouvera bizarre la rupture syntaxique dans notre traduction : « ceux qui la suivront, il n’y aura… » Nous utilisons en fait une figure de syntaxe appelée en rhétorique : « anacoluthe », figure qui veut être proche de l’expressivité de la formule coranique en question.
[25] Le mot « Signe » traduit ici une autre notion particulière à certains vocables coraniques qu’il vaut mieux transcrire tels quels car, en migrant vers les autres langues, ils perdent beaucoup de leurs connotations spécifiques. Il s’agit de la notion âya آية au sens de « signe divin », « merveille divine », « miracle divin », etc. qui prouve à l’évidence qu’Il est le Créateur de Toutes choses.
[26] Le verbe pronominal « s’acquitter » est plus fort que le verbe non pronominal correspondant « acquitter ». Le premier dénote davantage le sens de la « dette » et donc de l’accomplissement du devoir. De plus, le segment « acquittez-vous » (répétition de « vous ») sied mieux au rythme assonancé, proche ici du redoublement lexical propre au style coranique.