[170] Le « voyant » n’a pas ici le sens de « devin », mais de « celui qui voit » par opposition au « non-voyant » (l’aveugle). Cet emploi est confirmé dans le Grand Robert. Le contexte contrastif plaide aussi en faveur de cet emploi, puisque le lecteur comprendra qu’il s’agit du contraire de « l’aveugle ». La même expression reviendra dans la sourate Ar-Ra ̒ad (Le Tonnerre), verset 16 et la sourate Fâtir (Le Créateur Premier), verset 19.