[342] Allusion à la bataille de Badr, vis-à-vis de laquelle une partie des croyants avait manifesté une certaine répulsion. L’issue de la bataille leur a quand même prouvé qu’il leur était meilleur de sortir au combat.
[343] Le Prophète dressa une embuscade à Badr, mais la caravane a pu y échapper grâce à la vigilance de son chef, Abū Sufyan. Malgré cela, le Prophète décida de ne pas rentrer à Médine mais d’affronter l’armée mecquoise qui avait accouru pour assurer la sauvegarde de la caravane. Mal préparés à cette éventualité, quelques uns des Musulmans (cf. verset 5) eurent peur. La rencontre survint quelques jours plus tard, avec la retentissante victoire des Musulmans. (Voir S. 3, v. 123 et la note). La vérité: le combat. Qu’ils la voyaient: à l’expectative comme si la mort était présente à leurs yeux.
[344] L’une des deux bandes (ennemies): il y avait une caravane et une troupe armée. Or c’est la caravane que certains membres de l’armée musulmane désiraient; tandis qu’Allah leur destinait l’autre, la troupe. Allah voulait ainsi que fūt plus évident le triomphe de la vérité, et la défaite de la mécréance.