[35] L’adjectif arabe صادقين est ici traduit par « être de bonne foi ». Autre part il est traduit par « véridiques, sincères ou qui dit vrai ». C’est que nous respectons les nuances qu’il contracte suivant le contexte. Ici, c’est la « sincérité » (la bonne foi) des mécréants qui est mise en cause. De plus, le mot « foi », répété avec des sens différents à la fin des versets 88, 93 et 94, convient bien au rythme assonancé du texte coranique.
[36] Dérivé du mot « associâtrie », forgé à partir du verbe « associer ». À défaut d’autre mot, ce néologisme traduit approximativement le concept de « Al-Chirk » الشرك. Il désigne les païens et les polythéistes. Le mot est utilisé par le Dr. Saleh El-Enizi dans sa traduction des Leçons du Noble Coran et de la Sunna Purifiée du Cheikh et Dr. Saleh Al-Fawzan, Centre de traduction, Université du Roi Saoud, 2010, p.5. Pour éviter le mot « association » qui est ambigu, le Dr Saleh El-Enizi forge « associâtrie », néologisme assez heureux qu’il écrit pourtant sans accent circonflexe. Nous pensons, cependant, qu’il aurait dû aller jusqu’au bout et éviter « associateur ». Voilà pourquoi, nous forgeons à notre tour l’adjectif « associâtre » sur le modèle de « idolâtre ».
[37] Le Livre (le Coran).