[1171] Les associés, selon la majorité des commentateurs.
[1172] De nombreux exégètes mentionnent au niveau de ce récit tout ou partie d’une histoire tirée de l’Ancien Testament - dont le croyant est en droit de douter - selon laquelle David, qui disposait déjà d’un grand nombre de femmes, aurait convoité l’épouse de l’un de ses lieutenants qu’il aurait même envoyé se faire tuer au combat afin de pouvoir l’épouser. L’irruption des deux plaideurs dans son oratoire aurait donc eu pour seul objectif de lui faire prendre conscience de son erreur, la brebis symbolisant ici la femme. Toutefois, si ce récit fait bien allusion à cet épisode, les termes du Coran indiquent seulement que David a été blâmé pour avoir demandé à cet homme de répudier sa femme afin de pouvoir l’épouser ou de se désister en sa faveur, si le mariage n’avait pas encore été célébré. On est donc loin des péchés que la Bible attribue à David et à d’autres prophètes qui, selon le Coran, sont les êtres les plus vertueux, si bien que, s’il leur arrive de commettre une faute vénielle, ils s’empressent de s’en repentir. C’est le cas notamment d’Adam qui, selon le Coran, s’est repenti de sa faute, tandis que les chrétiens - et non la Bible - font du péché originel, justifiant la Rédemption par la crucifixion du Christ, le fondement de leur religion.