[353] Il s’agit des Mecquois qui se précipitèrent au secours de leur caravane menacée à Badr. Quoique rassurés par la suite sur sa sécurité, ils marchèrent jusqu’à Badr avec toute la fanfare dont parle le verset.
[354] Nul ne peut...: les Mecquois craignaient, s’ils marchaient jusqu’à Badr, de se faire attaquer par une tribu ennemie. Satan, se montrant en tant que chef de tribu, leur apparut pour dire qu’au contraire, il leur était solidaire contre les Musulmans. A l’arrivée des Anges, il se sauva.
[355] Pendant la bataille de Badr, à laquelle les Anges participèrent à côté des Musulmans (cf. supra v. 9) cependant le sens du verset n’est pas borné à la bataille.
[356] Rapprochement entre l’aide divine à Muḥammad (صلى الله عليه وسلم) à Badr, et celle accordée à Moïse lors de l’Exode (voir v. 54).