[69] D’instinct, l’homme outragé se venge, et parfois par un mal pire que le mal qu’il a reçu. L’application du talion, a pour effet d’ôter à l’homme le droit de se venger lui-même comme il l’entend, et substitue à l’instinct de vengeance la nécessité de justice. Le talion représente donc déjà un adoucissement des mœurs. Il est encore tempéré ici (v. 178) par l’intervention du pardon de l’offensé et d’un dédommagement par le coupable.