[50] L’adjectif « pur » a ici à la fois le sens religieux de « licite » et le sens ordinaire de « bon à manger », voire dont le goût est « bon ». Tous ces sens se retrouvent dans le seul mot arabe du verset : طيّبات
[51] Le mot « grâce » dans cette locution verbale s’écrit aujourd’hui plutôt au singulier. Le pluriel « rendre grâces », toujours correct, est vieilli.
[52] Ce verbe sied mieux au lexique religieux que les verbes « interdire » ou « prohiber ». Le Grand Robert cite justement comme exemples où le verbe « défendre » est employé, sans ambiguïté, au sens d’interdire : L’islam défend l’alcool et la viande de porc.
[53] C’est-à-dire les bêtes immolées par les païens et les polythéistes en adoration des idoles.
[54] Nous réservons à la traduction de غفور l’adjectif « Absoluteur » tout court. Quant à l’autre attribut divin توّاب, nous le traduisons toujours par « Tout Absoluteur ».
[55] Le mot كتاب est un mot générique, un collectif qui signifie ici toutes les Écritures sacrées, qui ont été envoyées en révélation aux Prophètes et qui annonçaient déjà le Message de Muhammad (paix et bénédiction d’Allah sur lui).
[56] Nous avons traduit par « très avancée » au sens de « très avancée dans l’erreur » et donc « très éloignée de la vérité », ce qui rejoint alors le sens de بعيد. Autre traduction possible : sont allés très loin dans la scission.